Archives pour la catégorie Actualités

Les actualités du vin sous toutes ses formes!

Le caviste en ligne VINATIS continue d’innover dans le secteur très concurrentiel de la vente de vin sur internet

VinatisPorté par des professionnels passionnés du vin et prêts à imaginer des concepts innovants, le caviste en ligne VINATIS ne cesse d’inventer de nouveaux concepts. Il y a quelques années, le caviste lançait sa fameuse rubrique « étiquettes abîmées » dont le principe est simple : remettre sur le marché, à prix réduit, des bouteilles abimées. Et rassurez-vous, ce n’est pas parce que le contenant est détérioré que le contenu n’est plus bon : une étiquette tachée n’a jamais altéré le goût du vin ! Sous une rubrique dédiée sur le site, les amateurs de bonnes bouteilles ont ainsi le plaisir de découvrir des nouveaux produits en bénéficiant de remises. Cette initiative est une  aubaine pour les amateurs de vin en quête de bonne affaires… suivez notre conseil ! Lire la suite

Les domaines viticoles des stars

Ils les aiment tous ! Mais quoi ? Les vignobles, les vignes, les vins pardi ! Les stars françaises investissent dans la vigne et la viticulture française. Investir dans la vigne permet de profiter d’avantages fiscaux et cela a la qualité d’être un investissement peu sensible aux spéculations. Ils sont chaque année plus nombreux à s’investir dans la production du vin et sont très rigoureux sur sa qualité. On ne compte plus les nombreux domaines viticoles acquis par les célébrités, amoureuses des bonnes choses et du bon vin ! Lire la suite

Le vin français et le marché chinois

La Chine est un grand pays consommateur de vins français. La France est d’ailleurs le leader des importations sur le marché Chinois depuis 2010. Les grands gagnants sont les vins de Bordeaux, les préférés des chinois. Ces derniers sont devenus les premiers consommateurs de vin rouge dans le monde et détrônent ainsi la France.

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Les animations oenologiques sur les marchés de Noël en Alsace

S’il y a une région emblématique pour les marchés de Noël, c’est bien l’Alsace !

Le marché de Noël est un marché où se vendent de nombreux produits autour de la thématique de Noël : des articles de décoration, des produits régionaux et artisanaux, de quoi se restaurer (vin chaud, crêpes, gauffres…). Les premières traces des marchés de Noël remontent au XIVème siècle en Allemagne, plus connus sous le nom de « Marché de Saint-Nicolas ».
Traditionnels en Alsace (notamment à Strasbourg, Mulhouse, Colmar ou encore Kaysersberg) ils s’étendent petit à petit dans d’autres nombreuses villes du monde. Ces marchés sont en général organisés par les municipalités et ils ont lieu au mois de décembre, juste avant le début de l’avent, le 1er décembre.
Le 28 novembre dernier, une grande majorité des marchés de Noël alsaciens ont ouvert leurs portes, à l’image de celui de Strasbourg, pour la 444ème année consécutive. Considéré comme l’un des plus importants et des plus vieux marchés de Noël d’Europe (depuis 1570), il attire chaque année plus de 2 millions de visiteurs et regroupe 300 chalets.
Outre le marché de Strasbourg, de nombreux marchés alsaciens sont aujourd’hui très prisés, tels que ceux de : Colmar, Kaysersberg, Mulhouse, Munster, Riquewihr/Ribeauvillé ou encore Sélestat.

Dans beaucoup de ces marchés de Noël en Alsace, des animations « Caves de Noël » ont été mises en place. On les retrouve notamment dans l’un des plus beaux marchés de Noël alsacien, celui de Riquewihr/Ribeauvillé. Les viticulteurs locaux vous accueillent et vous font partager leur passion dans le cadre intimiste de leurs caves, décorées aux couleurs de Noël pour l’occasion. Profitez d’animations originales autour de la dégustation de vin accompagnée de petites douceurs de Noël, de l’artisanat régional et de la gastronomie. Des ateliers de découverte et de dégustation des épices de Noël (kougelhopf, pain d’épices, bredalas…), des parcours gourmands aux chandelles mais aussi des expositions de photos du vignoble alsacien en hiver sont organisés dans les différentes caves des vignerons participants.

Profitez de la magie des Marchés de Noël pour séjourner en Alsace !

Le bio : un levier de développement pour le marché du vin français ?

Tendance très actuelle, le bio séduit de plus en plus de consommateurs. Un Français sur trois consomme du vin bio, ce qui représente un marché d’un demi-milliard d’euros en 2013 soit une hausse de 22% par rapport à l’année passée.
Ce marché du vin biologique représente 11% de la consommation totale de produits bio en France en valeur. Le vin bio, lui, ne connaît pas la crise !

On définit un vin bio lorsqu’il est produit sans traitement chimique, selon les principes de l’agriculture biologique. Selon certains professionnels, les vins bio expriment une maturité plus savoureuse que les autres vins, offrant un parfait équilibre des saveurs.
En 5 ans, le vin biologique a explosé en France : les surfaces cultivées ont augmenté de 188% en 5 ans mais la conversion est souvent longue et difficile. Beaucoup de producteurs ne survivent pas à la baisse de rendement qui survient entre 2 et 4 ans après le choix de conversion. Des années de climat difficile, marquées par des excès de pluie et de fraicheur, ont fini par en décourager plus d’un. Mais la culture des vins biologiques représente tout de même 8,2% du vignoble français, soit environ 64 600 hectares. Le succès des vins bio a porté la France au 2ème rang des producteurs mondiaux après l’Espagne et avant l’Italie.

Il faut savoir que le vin bio n’est plus réservé à une élite, toutes les catégories socio-professionnelles en consomment malgré un prix plus élevé d’en moyenne 40% par rapport au vin conventionnel (8,70€ la bouteille contre 6,90€). Le respect de l’environnement, la qualité et la sécurité des produits alimentaires sont les principaux facteurs de motivation pour l’achat d’une bouteille de vin bio. Le prix n’est qu’un facteur secondaire.

Aujourd’hui, le défi réside donc dans le fait d’organiser correctement la filière, à l’image de « France vin bio », fédération des interprofessions des vins biologiques, créée en 2013 et regroupant producteurs et négociants du vignoble du Languedoc-Roussillon, d’Aquitaine, de Rhône-Alpes, de Champagne et de Bourgogne, et qui représente aujourd’hui 60% de la production de vin bio en France.

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Satellites et drones dans le vignoble Bordelais

Aussi étonnant que cela puisse paraître, des satellites et drones font leur apparition au-dessus des vignes de grands châteaux bordelais.
Pour quelle utilité ? Réaliser la cartographie complète des vignobles relevant l’activité chlorophyllienne des feuilles, indicateur primordial qui permet aux vignerons de vendanger les raisins à maturité optimale à l’automne. D’autres utilités sont appréciées par les producteurs : gestion de la fertilisation au printemps, entretien des sols et taille pendant la période hivernale.
Les images satellites par infrarouge sont devenues le quotidien du Château Malartic-Lagravière (Pessac-Léognan). Jean-Jacques Bonnie, directeur de ce Grand Cru Classé explique que « cela nous permet de voir la vigueur de la vigne sur une évolution annuelle. Lors des travaux d’entretien d’hiver, on peut ainsi jouer sur la taille ou trouver la cause en cas de faible vigueur ». Par contre, les satellites ne peuvent prendre des clichés uniquement lorsque le ciel est entièrement dégagé. Ces systèmes ont été élaborés par la société EADS Astrium en collaboration avec l’ICV (Institut Coopératif du Vin). EADS s’est inspiré d’un système déjà mis en place pour la culture céréalière en 1996.
En plus des satellites, les drones viennent à leur tour faire leur apparition dans le vignoble bordelais, moins contraignants et plus précis. Pour Henri Borreill, président de la société de drones Exametrics, qui tente de s’imposer sur ce marché naissant, le drone offre l’avantage sur le satellite de «différencier vigne et enherbement entre les rangées», évitant alors de «confondre le stress hydrique de la vigne avec celui de l’herbe». Les cartes réalisées sont plus précises. Le Château Pape-Clément, Grand Cru Classé de Graves, est le premier à avoir acquis un drone de ce type prénommé « Vers l’excellence ».

Le vin, un produit stratégique lors de la Première Guerre Mondiale

A l’occasion du cenVin des Poilus Première Guerre Mondialetenaire du début de la Première Guerre Mondiale (1914 – 1918), Christophe Lucand, docteur en histoire à l’Université de Bourgogne détaille le rôle du vin en France lors de la Grande Guerre et les conséquences du conflit sur le vignoble.
Souvent mal connu, le « Pinard des Poilus » a pourtant été une clé supplémentaire pour comprendre le quotidien des soldats du front de la Première Guerre Mondiale. Christophe Lucand, spécialiste des vins de Bourgogne, a entamé un livre sur la Grande guerre et le vin qui devrait paraitre début 2015. Des réflexions qui ont donné lieu à une conférence donnée la semaine dernière à l’Université de Bourgogne (et disponible sur le site : https://chaireunesco-vinetculture.u-bourgogne.fr/)
Dans les tranchées, le vin faisait partie de l’approvisionnement réglementaire des soldats français (au minimum 25cl de vin par jour et par soldat). Les Poilus affectionnaient particulièrement ce « pinard » : vin propagande (associé au tabac et à la figure féminine), vin martial (le bien-nommé « canon de vin » qui galvanisait les hommes avant le combat) ou encore vin aliment (que les médecins recommandaient en remplacement d’un bon repas…).
Malgré un approvisionnement compliqué dans les tranchées (par camions puis à l’aide de 4000 wagons réquisitionnés pour la cause), le vin devint un produit stratégique et donc un élément primordial pour préserver le moral des troupes.
L’historien de l’Université de Bourgogne affirme même que : « Pour Pétain, c’est grâce au vin que les Poilus ont remporté la guerre » mais cela a aussi permis la popularisation du vin en France en devenant un « breuvage national et patriotique ».
Mais alors que le vignoble français connaissait une importante crise (pénurie de main d’œuvre car hommes au front mais aussi crise de Phylloxéra ou encore désorganisation générale du transport), d’où provenait ce vin? Essentiellement des pays à gros rendement du Sud de la France ou des grands vignobles industriels d’Algérie.

Pour en savoir plus, retrouvez Christophe Lucand le 14 août prochain à la Foire aux Vins d’Alsace de Colmar pour une conférence sur le thème du vin pendant la Première Guerre Mondiale.