Archives pour la catégorie Insolite

Des évènements ou expériences autour du vin hors du commun

Les domaines viticoles des stars

Ils les aiment tous ! Mais quoi ? Les vignobles, les vignes, les vins pardi ! Les stars françaises investissent dans la vigne et la viticulture française. Investir dans la vigne permet de profiter d’avantages fiscaux et cela a la qualité d’être un investissement peu sensible aux spéculations. Ils sont chaque année plus nombreux à s’investir dans la production du vin et sont très rigoureux sur sa qualité. On ne compte plus les nombreux domaines viticoles acquis par les célébrités, amoureuses des bonnes choses et du bon vin ! Lire la suite

Les 10 vins les plus chers du monde

Le vin s’achète à tous les prix. Du rosé à 4€ jusqu’au Grand Cru prestigieux à près de 70 000€ ! Des breuvages d’exception qui se vendent le plus souvent à l’abri des regards, dans les salles de ventes. VINOTRIP vous a sélectionné les 10 vins les plus chers du monde au cas ou vous voudriez casser votre PEL pour frimer en soirée, ou juste pour le plaisir :

1 : Henri Jayer Richebourg Grand Cru, Côte de Nuits : prix moyen de 16 000€ , peut atteindre les 27 700€ en salle des ventes.

2 : Domaine de la Romanée-Conti, Romanée-Conti Grand Cru, Côte de Nuits : prix moyen de 13 900€, peut atteindre les 40 900€ en salle des ventes.

3 : Henri Jayer Cros Parantoux, Vosne-Romanée Premier Cru, Côte de Nuits : prix moyen de 7 800€, peut atteindre plus de 14 700€ en salle des ventes. Lire la suite

L’image du vin en France

« Ils en pensent quoi les Français de leur trésor national ? »

Cette vidéo élaborée par Vin et Société répond à la question de manière ludique et originale pour comprendre la relation entre population française et vin (sondage IFOP 2014).

Et pour la mise en pratique, il y a les visites dans les vignobles.

L’article complet sur le baromètre IFOP / Vin & Société analysant les rapports qu’entretiennent les Français avec le vin que nous conseillons de consulter (avec une belle infographie, toujours plus ludique qu’un tableau de chiffres !) : www.vinetsociete.fr/les-francais-et-le-vin-barometre-ifop

Satellites et drones dans le vignoble Bordelais

Aussi étonnant que cela puisse paraître, des satellites et drones font leur apparition au-dessus des vignes de grands châteaux bordelais.
Pour quelle utilité ? Réaliser la cartographie complète des vignobles relevant l’activité chlorophyllienne des feuilles, indicateur primordial qui permet aux vignerons de vendanger les raisins à maturité optimale à l’automne. D’autres utilités sont appréciées par les producteurs : gestion de la fertilisation au printemps, entretien des sols et taille pendant la période hivernale.
Les images satellites par infrarouge sont devenues le quotidien du Château Malartic-Lagravière (Pessac-Léognan). Jean-Jacques Bonnie, directeur de ce Grand Cru Classé explique que « cela nous permet de voir la vigueur de la vigne sur une évolution annuelle. Lors des travaux d’entretien d’hiver, on peut ainsi jouer sur la taille ou trouver la cause en cas de faible vigueur ». Par contre, les satellites ne peuvent prendre des clichés uniquement lorsque le ciel est entièrement dégagé. Ces systèmes ont été élaborés par la société EADS Astrium en collaboration avec l’ICV (Institut Coopératif du Vin). EADS s’est inspiré d’un système déjà mis en place pour la culture céréalière en 1996.
En plus des satellites, les drones viennent à leur tour faire leur apparition dans le vignoble bordelais, moins contraignants et plus précis. Pour Henri Borreill, président de la société de drones Exametrics, qui tente de s’imposer sur ce marché naissant, le drone offre l’avantage sur le satellite de «différencier vigne et enherbement entre les rangées», évitant alors de «confondre le stress hydrique de la vigne avec celui de l’herbe». Les cartes réalisées sont plus précises. Le Château Pape-Clément, Grand Cru Classé de Graves, est le premier à avoir acquis un drone de ce type prénommé « Vers l’excellence ».

Le vin, un produit stratégique lors de la Première Guerre Mondiale

A l’occasion du cenVin des Poilus Première Guerre Mondialetenaire du début de la Première Guerre Mondiale (1914 – 1918), Christophe Lucand, docteur en histoire à l’Université de Bourgogne détaille le rôle du vin en France lors de la Grande Guerre et les conséquences du conflit sur le vignoble.
Souvent mal connu, le « Pinard des Poilus » a pourtant été une clé supplémentaire pour comprendre le quotidien des soldats du front de la Première Guerre Mondiale. Christophe Lucand, spécialiste des vins de Bourgogne, a entamé un livre sur la Grande guerre et le vin qui devrait paraitre début 2015. Des réflexions qui ont donné lieu à une conférence donnée la semaine dernière à l’Université de Bourgogne (et disponible sur le site : https://chaireunesco-vinetculture.u-bourgogne.fr/)
Dans les tranchées, le vin faisait partie de l’approvisionnement réglementaire des soldats français (au minimum 25cl de vin par jour et par soldat). Les Poilus affectionnaient particulièrement ce « pinard » : vin propagande (associé au tabac et à la figure féminine), vin martial (le bien-nommé « canon de vin » qui galvanisait les hommes avant le combat) ou encore vin aliment (que les médecins recommandaient en remplacement d’un bon repas…).
Malgré un approvisionnement compliqué dans les tranchées (par camions puis à l’aide de 4000 wagons réquisitionnés pour la cause), le vin devint un produit stratégique et donc un élément primordial pour préserver le moral des troupes.
L’historien de l’Université de Bourgogne affirme même que : « Pour Pétain, c’est grâce au vin que les Poilus ont remporté la guerre » mais cela a aussi permis la popularisation du vin en France en devenant un « breuvage national et patriotique ».
Mais alors que le vignoble français connaissait une importante crise (pénurie de main d’œuvre car hommes au front mais aussi crise de Phylloxéra ou encore désorganisation générale du transport), d’où provenait ce vin? Essentiellement des pays à gros rendement du Sud de la France ou des grands vignobles industriels d’Algérie.

Pour en savoir plus, retrouvez Christophe Lucand le 14 août prochain à la Foire aux Vins d’Alsace de Colmar pour une conférence sur le thème du vin pendant la Première Guerre Mondiale.

Vers une nouvelle géographie viticole ?

La carte des vignobles est amenée à changer par le fait climatique, le saviez-vous ?

On ne cesse de parler du réchauffement climatique, et bien il semblerait qu’il ait un impact dans tous les domaines, y compris dans celui des vignobles et du secteur viticole. En effet, ce changement climatique imposera progressivement une redistribution de la géographie viticole. Les zones nordiques sont normalement trop froides et trop humides pour la production de vignes, la limite septentrionale des vins de qualité se situant au niveau des régions françaises de Bourgogne et d’Alsace. Et pourtant, plus le climat se réchauffe, plus cette limite va se déplacer vers des régions plus au Nord, profitant ainsi à des pays aujourd’hui non producteurs. Les régions productrices vont quant à elles devoir adapter leurs stratégies et développer de nouveaux cépages si elles veulent survivre.

Zone viticole en Europe

Des investisseurs commencent à parier sur la création de vignobles aux Royaume-Uni, comme au Pays-Bas, en Pologne, en Russie ou dans le sud de la Suède, tandis que l’Australie commence à transférer ses vignobles vers la Tasmanie. Le climatologue américain Lee Hannah annonce la mort prochaine d’une partie du vignoble méditerranéen et français (Bordelais, Provence, Languedoc-Roussillon, Vallée-du-Rhône…), la réduction de la zone viticole européenne d’au moins 40%. L’impact du réchauffement climatique ne se réduira bien évidemment pas qu’aux zones européennes, la réduction des vignobles d’Argentine, du Chili, des Etats-Unis ou de l’Afrique du Sud étant aussi à prévoir.

Les zones méridionales sont confrontées de plus en plus régulièrement à des vagues de chaleur extrêmes, amplifiant la problématique du stress hydrique. Les vignerons doivent être d’autant plus attentifs et trouver des solutions pour aller à l’encontre de ce phénomène, ce qui engendre un travail supplémentaire de création, d’adaptation et de vigilance, et finalement comme un effet de domino une augmentation du coût de production, une diminution des rendements, et au bas de l’échelle une augmentation du coût de vente des vins.
Si nous prenons le cas du Languedoc, les vins produits en plus grande quantité que dans d’autres régions françaises, sont nécessairement vendus à des prix moins élevés. Cependant, si les coûts augmentent, par l’installation de matériels d’irrigation par exemple, les vignerons devront s’orienter inévitablement vers un autre modèle que celui d’une production quantitative s’ils veulent affronter cette crise.

Une meilleure connaissance des cépages et de leur évolution est aujourd’hui absolument nécessaire et est l’un des enjeux du monde viticole. Les chercheurs se tournent de plus en plus vers la création d’OMG pour obtenir des variétés plus résistantes au réchauffement climatique.

BD, vin et oenotourisme

Il est incontestable que l’oenotourisme fait partie de l’actualité, c’est une tendance ! Il semblerait qu’il se propage de plus en plus tant en France qu’à l’étranger. Et pour preuve, ce secteur est sur le point d’être associé au monde de la BD, qui l’eut cru !

Quelques bandes dessinées en lien avec la thématique du vin sont parues ces dix dernières années, parmi celles-ci : la BD Château Bordeaux, dont le scénario a été écrit par Eric Corbeyran et les dessins par Epse, et les mangas Les Gouttes de Dieu dont le scénariste est Tadashi Agi et la dessinatrice Shu Okimoto.

La première est composée de quatre tomes : Le domaine (2011), L’œnologue (2012), L’amateur (mars 2013), et Les millésimes (septembre 2013). Il s’agit d’une « saga » familiale au cœur du vignoble du Médoc. Au-delà de l’intrigue et de l’évolution de son héroïne Alexandra, le lecteur sera plongé dans le monde du vin avec toute son originalité et ses particularités.

 

Vin mangaLes Gouttes de Dieu, manga paru dans un premier temps au Japon à partir de 2004, compte actuellement 32 volumes, et la sortie du prochain est prévue en juin 2014. Lorsque l’œnologue et collectionneur Yutaka Kanzi meurt, son testament est clair ; il indique que seul l’un de ses deux fils touchera l’héritage, constitué pour l’esentiel d’une cave regorgeant de vins rares. L’élu sera celui capable de résoudre une série d’énigmes concernant les vins conservés. Comme pour la BD Château Bordeaux, le lecteur est transporté d’une histoire particulière imaginée à l’univers vinicole par la présentation des métiers de la vigne, de la gestion d’un domaine, d’une cave, des traditions, et du vocabulaire lié au vin…

A l’origine d’un nouveau projet liant BD et oenotourisme, le studio The Rabbit Hole s’est donc donné pour objectif de concevoir une forme innovante et audacieuse de storytelling par la mise en place d’un projet transmedia (associant BD, réalité augmentée et jeu en réalité alternée) : la BD s’intitule Esprit du Vin et le premier volume Esprit Médoc sortira en septembre prochain. Soutenu par des partenaires publics tels que les Offices de Tourisme, et privés, cette BD transmedia a reçu cette année le premier prix de l’oenotourisme du Conseil Général de la Gironde.
Médoc - VinViolette Carigan, la future héroïne de cet ouvrage, originaire de la région de Bordeaux, est œnologue et consultant pour toutes les régions viticoles françaises. Victime d’un accident de voiture, à son réveil, elle est confrontée à une surprise de taille, et quelque peu inhabituelle : elle possède désormais le don d’entrevoir les spectres. Le lecteur la suit tout au long de l’œuvre, à travers son parcours dans l’Appellation du Médoc, dégustant du vin et communiquant avec des fantômes. D’autres régions viticoles seront présentées dans les prochains tomes, la perspective de la collection étant de mettre en avant et valoriser les appellations françaises dans un premier temps, puis étrangère dans un second temps.
Le lecteur sera également participant jusqu’à devenir acteur de l’histoire en résolvant des énigmes. Une application mobile sera exigée afin de scanner certains points visibles dans la BD permettant de débloquer du contenu média sur les régions viticoles, et de trouver les solutions aux énigmes d’autre part. Le lecteur pourra également se rendre sur le lieu de l’histoire avec la possibilité d’utiliser une application mobile de géolocalisation, afin d’obtenir toujours plus d’informations et de contenus sur les énigmes, favorisant par la même occasion le tourisme de la région viticole concernée. Le public de cette forme de narration ludique ne se limitera peut-être pas qu’aux amateurs de vin et à ceux de bandes dessinées. L’œuvre devra être le reflet d’une région, de sa culture, de son esprit, de son terroir….

Cette BD est peut-être le futur coffret cadeau alliant passion littéraire, passion du vin et séjour. L’univers narratif diffusé sur plusieurs média est original, et en pleine expansion tout comme l’oenotourisme. Leur association devrait intéressée un large public, c’est en tout cas ce qu’on souhaite à ce projet littéraire et technologique, ainsi qu’au secteur oenotouristique.